Ce que beaucoup de gens ignorent à propos du mur qui sépare les deux états est que le projet de sa construction remonte au début des années ‘90 du XXème siècle.

En effet, les premières sections de la barrière ont été bâties sous le président américain Bill Clinton en 1993. Les plans politiques des ses successeurs Bush et Obama ont contribué à la poursuite de ce plan.
Aujourd’hui, avec le président Donald Trump il y a eu une grande évolution pour ce qui concerne la construction du mur, en causant une crise humanitaire et de nombreuses réactions de la part de l’opinion publique au niveau international.

Les causes qui poussent les personnes à quitter leurs pays sont diverses. Dans la majorité des cas, les familles vivent dans des conditions de pauvreté extrêmes, qui les conduisent à travailler illégalement et à vivre des situations difficiles; pour cette raison ils voient les États-Unis comme une source de bonheur et de tranquillité économique.
Ensuite, même les cas de violence domestique déterminent le déplacement des gens vers un lieu qui peut leur offrir une nouvelle vie.
Selon un article de Médecins sans Frontières, les chiffres des réfugiés dans des situations difficiles sont très élevés:
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61,9% des gens ont subi des violences telles qu’ils ont dû s’échapper. -
57% ont été victimes d’agression sexuelle et extorsions pendant leurs migration. -
75% ont été victimes d’un enlèvement.

«La réalité des murs est violente. Les murs tuent des personnes et leur dignité. Avant la dignité et puis les personnes»1

Comme on voit dans la photo, l’état dans lequel les réfugiés vivent est précaire et dangereux.
Quand ils arrivent à la frontière, ils sont forcés de camper pour une longue période dans des camps de réfugiés, où ils attendent de pouvoir présenter leur demande d’asile, en habitant dans des tentes avec des conditions sanitaires désastreuses. Le fait qu’ils ont à leur disposition des espaces restreints provoque la perte de dignité et plusieurs problèmes de santé.
Toutefois, dans certains cas les violences ne terminent pas avec l’arrivée aux États-Unis, car comme témoignent plusieurs réfugiés, ils ont été enfermés et torturés dans des chambres froides, sans assistance sanitaire, nourriture ni vêtements suffisants.
En plus, de nombreux enfants sont séparés de leurs parents quand ils dépassent la frontière, ce qui provoque des traumatismes psychologiques surtout aux mineurs.
Comme témoigne Manolo (36 ans), qui s’est enfuit du Honduras à cause des problèmes qu’il avait avec une gang local, le processus qui permet d’entrer aux États-Unis est loin d’être simple. «À la frontière mexicaine, nous avons été arrêtés par des policiers. Ils ont exigé une rançon pour me libérer.» comme raconte lui-même au site français «Terre Solidaire».
Avant d’être libéré il a dû passer trois ans en prison, dans des conditions inhumaines, malgré son innocence.
Après avoir vécu caché avec sa famille, l’Agence de l’ONU pour les réfugiés lui a proposé d’aller vivre au Canada.
«Notre rêve? Vivre un jour en paix et donner le meilleur à notre fils.»
(Manolo, 36 ans, Honduras)

Sensibiliser les lecteurs à propos de cette crise humanitaire est fondamental dans cette période historique où «le murs sont fils de la recherche forcenée du profit»2.

Écrit par Marta Tagliasacchi, Aurora Tartoni, Liceo Giovanni Pascoli Firenze, classe 5CL

Citations:
1= http://www.articolo21.org
2= ibidem
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Sources:

  • http://www.medicisenzafrontiere.it
  • http://www.internazionale.it
  • http://www.terresolidaire.org