Quand nous pensons aux violations des droits humains, nous faisons plutôt référence aux pays sous-développés, où il y a une dictature oppressive ou une situation de guerre et pauvreté. Mais est-ce que ces violations sont présentes seulement dans ces pays?

Le 10 décembre 1948 la Déclaration universelle des droits de l’homme, est adoptée par les Nations Unies. Elle marque la plus grande convention en matière de droit international. Selon ce texte l’être humain a droit à:
• La vie
• La dignité
• La sécurité
• La santé
• La liberté d’expression et d'opinion
• L’éducation
• Une justice équitable
Mais sommes-nous près de l’aboutissement de cet idéal ? Les politiques migratoires des pays de départ et d’accueil montrent bien d’avoir perdu de vue cet objectif.
LA SITUATION DANS LES PAYS DE DÉPART
Par exemple, l’état du Yémen est en guerre depuis l’année 2015. Par conséquent, il y a une vaste crise humanitaire.
Nous savons aussi que les migrations de la Syrie n’arrêtent pas. En effet, dès 2001, en Syrie, un nombre incalculable de personnes a été tué ou torturé dans les prisons du pays. D’ailleurs, qui s’oppose aux idéaux gouvernement syrien est à risque et pourrait être emprisonné/e dans Sednaya la prison militaire où des actes effroyables sont commis.
Et encore, la Libye est un pays de passage pour le réfugiés provenant du reste du continent africain, qui cherchent à arriver en Europe; ces réfugiés sont les victimes des violences pratiquées par les milices du pays.
Le droit à l’indifférence
La violation des droits humains au Yémen, est caractérisée par…
• Attaques militaires sur des propriétés civiles ou publiques, comme des hôpitaux et des écoles
• Détention arbitraire et traitement inhumain des prisonniers
En effet les détenus après être emprisonnés sans aucun jugement officiel sont obligés à vivre en condition d’esclavage en prison. L’être humain n’est donc plus considéré comme un être, mais comme une marchandise.
Également, en Syrie les détenus doivent subir:
• Tortures, même avec l’utilisation d’électrochoc
• Famine
• Maladies dues au manque de soins médicaux
• Surpeuplement et absence de lumière dans les cellules, qui souvent minent la santé psychologique des prisonniers
La majorité des détenus meurt dans la prison mais il y a quand même des survécus et des vidéos qui peuvent démontrer que ceci n’est pas un film de l’horreur, mais l’histoire de la vie de milliers de gens. La Russie, qui fait partie de l’ONU, a même des bases militaires en Syrie. Personne ne fait rien pour éviter que ces injustices ne soient commises. L’attaque systématique à la population syrienne constitue donc un crime contre l’humanité dont tout le monde est à connaissance.
La liberté coûte cher
À 2 heures en avion de voyage de la France et l’Italie, il y a des personnes comme nous qui sont détenues sans motivation à cause de leurs opinions, de leurs origines ethniques et idées politiques. En effet, dans les centres de détention en Libye on trouve des milliers d’activistes pour les droits humains, activistes politiques, avocats, intellectuels et enseignants. L'objectif du gouvernement libyen est celui de réprimer la liberté d’information. Certains entre les prisonniers sont libérés seulement si leurs familles réussissent à payer un rachat. Mais est-ce que la Libye est la seule responsable de cette situation?
LES RESPONSABILITÉS DES PAYS D’ARRIVÉE
La coopération avant tout
En 2017 l’Italie signe un accord avec la Libye avec le but de réduire les arrivées de migrants. Le mémorandum d’entente prévoit que l’Italie applique des mesures pour permettre à la Garde côtière libyenne de tracer les migrants et de les rapatrier. En mai l’Italie a fourni à la Garde côtière libyenne, quatre bateaux à moteur.
Six mois plus tard, un bateau à moteur libyque a interféré dans une opération de sauvetage, dans des eaux internationales. Ça a causé nombreux morts.
Même si la collaboration de l’Italie avec la Libye a été critiquée par beaucoup d’organes de l’ONU, l’accord sera renouvelé en Novembre 2020. L’Italie, en empêchant aux migrants d’arriver dans la nation viole les articles 3,13,14 de la Déclaration universelle des droits de l’homme, en attendant à :
• leur vie
• leur liberté de quitter leur pays
• leur droit à l’asile
Une justice quasiment équitable
Malheureusement, en ce moment, on assiste à une grave violation des droits humains à la frontière entre Turquie et Grèce. Des milliers de réfugiés se sont réunis en cherchant à traverser la ligne de division entre les deux pays, présidée par la police grecque qui adopte des mesures féroces. Par contre, les ONG sont en première ligne en Grèce pour gérer la situation des débarquements. C’est ce qui se passe sur l'île de Lesbos, considéré le premier pas vers la liberté pour les migrants qui arrivent du moyen orient en passant par la Turquie. Pourtant, le gouvernement ne veut pas adopter des mesures d'intégration et conduit des actions de sabotage envers les ONG.
C’est le cas de l’arrestation de l’activiste du Team Humanity, Salam Aldeen, qui a été incarcéré pour avoir secouru des milliers des réfugiés; Salam a été accusé d'être un danger pour la sécurité publique et il a été emprisonné plusieurs fois, la dernière en décembre 2019.
Mais ceci n’est pas un phénomène grec, en effet les autorités françaises aussi, ont poursuivi et condamné les personnes qui ont aidé les fugitifs. C’est le cas de Cédric Herrou, un agriculteur habitant près de la frontière franco-italienne, qui a été condamné à quatre mois de réclusion pour avoir hébergé les étrangers. Lors d’une interview il a dit :”Le devoir de secourir dépasse l’idéologie politique, religieuse ou la conscience personnelle. C’est le devoir de l’Homme, qui respecte la mer ou la montagne, de défendre son semblable de ses dangers.”

Par Laura Casalini, Dora Froeba, 5CL Liceo linguistico statale "Giovanni Pascoli", Firenze

ISPI

Amid the coronavirus pandemic, global geopolitical relations are being shaken to their roots, and Latin America is no different. The region is experiencing new transformations in political, economic... Even as migration pressure at the Greek border is on the rise, the 2013-2017 "migration crisis" is increasingly in the past.

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