Madagascar, avec une population de 24,4 millions d’habitants, est souvent protagoniste de plusieurs défis humanitaires.

Entre 2013 et 2014, ce pays a été frappé par de multiples attaques acridiennes qui, avec le “El Niño” (période de sécheresse et d’inondations) ont provoqué une crise dévastatrice avec plus d’un million de morts. Cependant, le gouvernement n’est pas en mesure de mettre en œuvre des stratégies à long terme à la fois pour un contrôle accru des criquets et pour un système de renforcement des communautés contre la sécheresse. Cette situation a continué jusqu’en 2016.
En 2017, le phénomène El Niño a culminé à un moment critique du calendrier agricole du Madagascar, provoquant sécheresse et mauvaises récoltes. À la fin de 2017, environ 810 000 personnes dans le sud du Madagascar étaient gravement incertaines de la récolte prévue pour février 2018.
Parmi les nombreux problèmes causés par “El Niño” il y a les cyclones. En moyenne, 1,5 cyclones affectent Madagascar chaque année, le nombre le plus élevé d’Afrique, et chaque cyclone affecte environ 700 000 personnes. Ils provoquent de fortes pluies et des vents,qui ont détruit les infrastructures,les maisons et les bâtiments du gouvernement. Le nombre indicatif de morts par cyclone est de 42 et 47.984 personnes évacuées et 26 disparues.
En plus les différentes épidémies aggravent la situation. Des flambées de maladies, telles que la peste bubonique et pneumonique, sont récurrentes dans certaines régions reculées de Madagascar. Les épidémies de peste enregistrent normalement environ 400 cas dans les zones rurales. Bien que les effets aient largement diminué, les causes sous-jacentes n’ont pas été traitées et de nouvelles flambées sont possibles. En plus des maladies, il y a aussi la pauvreté. Les besoins humanitaires sont exacerbés par la pauvreté chronique: environ 9 personnes sur 10 à Madagascar vivent avec moins de 2 dollars par jour. Les taux de mortalité maternelle sont parmi les plus élevés du monde. Plus de 50% des enfants de moins de 5 ans souffrent de malnutrition chronique et l’accès à l’eau potable est classé parmi les quatre derniers pour l’Afrique.
Témoignage d’un collaborateur MSF
La ville portuaire de Tamatave (également connue sous le nom de Toamasina), sur la côte est de Madagascar, avait la plus grande concentration de cas de peste après la capitale, Antananarivo.
Nous y sommes arrivés en octobre pour aider à mettre en place et gérer un centre de triage et de traitement de la peste.
Notre travail s’est concentré sur l’augmentation des mesures d’hygiène et de contrôle des infections dans et autour du centre, la formation du personnel médical, la réalisation d’activités de promotion de la santé dans la communauté et l’amélioration des systèmes de triage des patients .
En novembre, l’épidémie était sous contrôle et notre équipe a commencé à liquider ses activités à Tamatave

PAR HIBA BAHRY LICEO LINGUISTICO G.PASCOLI 2C ( FIRENZE); CLARA ANDREEA VISAN LICEO LINGUISTICO G.PASCOLI 2C (FIRENZE); CLAUDIA CARIDAD AVILA APECHECHE LICEO LINGUISTICO G.PASCOLI 2C (FIRENZE);MONICA MARCHIDAN LICEO LINGUISTICO G.PASCOLI 2C (FIRENZE)

Sources:
www.unocha.org
www.msf.it