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Le droit à la santé ; –
Le droit de ne pas être soumis à la torture ; –
Le droit à l’alimentation ;
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Le droit à la liberté de circulation et de séjour ; –
Le droit à la vie ; –
Le droit à la dignité humaine.
Dès le 8 juillet 2011 le Soudan du Sud obtient son indépendance du Soudan, mais à partir de 2013 il représente le toile de fond d’un atroce conflit ethnique entre deux forces politiques: l’armée du président Salva Kiir et les pro-Machar (ex-vice-président). Les origines de cette guerre civile remontent à décembre 2013 quand les souteneurs de Kiir accusent les pro-Machar d’être en train d’organiser un coup d’état. À partir de cet épisode le conflit est devenu toujours plus violent, surtout de la part de l’armée de libération populaire qui a commis de nombreux crimes contre les civiles en niant les droits déjà cités. Selon un reportage de l’UNHCR de juillet 2018 plus de 232 civils sont morts, presque 900 ont été kidnappés, plus de 500 femmes (dont 63 jeunes filles) ont été victimes de violences sexuelles et plus de 40 villages ont été détruits.
Cependant les crimes contre les civils sont beaucoup plus nombreux. Nous pouvons parler de violation de la plupart des droits humains à cause des attaques infinis dans les villages, des violences physiques et sexuelles sur les habitants de l’état, mais aussi à cause de l’élimination de presque toute liberté dans la vie quotidienne des réfugiés. En particulier, pendant une attaque, l’armée détruit tout ce qui est possible et prend tout ce qui peut lui être utile. Les civils qui ne peuvent pas s’échapper sont assassinés, brulés, pendus ou condamnés à être à leur service. Amnesty International affirme que “anything that was brathing was killed”, même devant les yeux des gens de leur famille. Nyalony est témoin de l’assassinat brutal de son mari. Nyaweke, une femme de 20 ans, a vu la mort de son père et de nombreux enfants dans le village de Thonyoor, de la conté de Leer. De la même manière, beaucoup de femmes et d’enfants ont été violés, parmi lesquels une fille de 8 ans et un garçon de 15 ans victimes de violence de groupe. Les opérateurs de MSF ont aidé 21 survécus à violences sexuelles en 48 heures. Les réfugiés doivent vivre en clandestinité ou ils sont accueillis (plus de 2,2 millions) par les Etats voisins, tels que Soudan, Ethiopie, Kenya, République Démocratique du Congo et République Centrafricaine, comme annonce l’UNHCR. Mais si la population doit constamment fuir, les médecins ne peuvent pas s’occuper des malades. Les opérateurs de MSF ont organisé alors des cliniques mobiles qui peuvent suivre les réfugiés et ils ont formé une partie de la population locale. De toute manière, plus long est le temps de vie à l’extérieur, sans eau pure ou aliments (il y en a qui mangent des pépins de nénuphars), majeur est le risque d’être contagiés par des maladies, telles que le paludisme ou le virus Ébola, et de diffuser des épidémies. Les territoires de Leer et Mayendit sont, dès le début de cette guerre civile, les zones les plus attaquées. Un des épisodes les plus remarquables est la destruction de l’hôpital MSF de Leer. Il a été attaqué, pillé, détruit et brulé par des agresseurs inconnus en 2014. On le décrit comme traumatisant, choquant, terrible, d’une cruauté dévastatrice et atroce. L’équipe qui était active jour et nuit n’avait plus de lieu où accueillir les malades. De nombreux malades qui se trouvaient à l’intérieur et qui ne pouvaient pas marcher sont morts. Dans ces murs brûlés ”ce qui m’a impressionnée le plus a été le manque de vie et de mouvement”, explique Sarah Maynard, coordinatrice du projet MSF à Leer. Après l’attaque l’hôpital était complètement vide: il n’y avait pas de bruit, ni de pleurs d’enfants, pas de médicaments, de vaccins, de nourriture thérapeutique, de tests de laboratoire, de documents ou d’outils sanitaires. Après quatre mois l’hôpital était de nouveau actif, le bruit était là avec les malades, même si des zones du bâtiment étaient encore à reconstruire et impossible à reconnaître.
En conclusion, après cinq ans de guerre atroce en septembre 2018 le président Kiir, le vice-président Machar et quatre vice-présidents ont signé le “Revitalised Agreement on the Resolution of the Conflict in South Sudan”: un accord sur le modèle de ceux fallimentaires de 2013, mais cette fois il doit garantir la paix dans tout le pays après des années de guerre atroce. Bien que des attaques et des violences continuent dans certaines zones du Sud Soudan, la paix (qui a été rejointe après un parcours long et tortueux) résiste encore en des régions de ce territoire. Les premiers résultats de ces accords qui doivent faire cesser les conflits a été le fait qu’en 2018, pour la première fois en Sud Soudan, on a fêté Noël en paix.
De Matilde Giachi e Giada Gorga, 5CL, liceo statale Giovanni Pascoli, Firenze
Credit:
http://Www.un.org <http://www.un.org/>
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