La plupart des pays sous-développés sont situés dans le continent africain.
Au delà des problèmes dont on parle toujours comme: la malnutrition, l’analphabétisme qui intéresse 40% de la population en Afrique et les maladies (SIDA, malaria et tuberculose), une des causes majeures de ce phénomène sont les institutions qui ne fontionnent pas. En effet de nombreux pays en question ont des istitutions qui remontent à l’époque coloniale, puisque les dirigeants ont préféré ne pas les modifier. Cette décision n’a pas permis le développement économique et social. Ce sujet n’est pas assez abordé aujourd’hui, mais il serait intéressant de l’approfondir.
Le sous-développement du Tiers-Monde plonge ses racines dans l’ère coloniale, quand ces pays étaient exploités par les puissances européennes et par les États-Unis, mais à la periode de la décolonisation la situation n’a pas changé, parce que les richesses sont demeurées concentrées dans une élite. En effet, de nombreux pays africains ont des istitutions extractives, c’est à dire qu’elles freinent la participation du peuple dans la société et elles visent à favoriser l’enrichissement d’une partie restraite de la population, au détriment des autres. Il suffit de penser que 3 milliards de personnes vivent avec 2$ par jour. Par contre, si nous analyserions les systèmes politiques et sociaux des nations les plus développées, nous retrouverions des istitutions inclusives qui permettent une expansion du pays dans plusieurs domaines.
De plus, un autre phénomène important qui endommage le développement de ces pays est lié à la survie économique du pays qui dépend de l’exportation des matières primières, qui ont des prix fixes décidés par les istitutions financières des pays riches. Cette situation de dépendence remonte à l’endettement des années 1960-70, quand les banques européennes ont concédé des prêts à faible taux d’intérêt, mais il a grandi au fil des années en provoquant une crise de la dette.
En autre, la centralisation politique s’est évolue plus tard en Afrique et de manière fragmentaire, en effet ce processus qui serait fondamental pour une expansion économique et sociale du pays rend difficile le développement africain. Il y a eu un épisode frappant à propos de ce sujet, qui a mis en place une situation très difficile à vivre pour la population. C’est le cas des différences entre deux villages du Congo: Bushong et Lele. En effet, ces pays sont séparés seulement par un fleuve, le Kasai, mais ils sont comme deux mondes distancés de nombreuses années. Ce décalage si grand est dû aux différentes istitutions politiques instaurées dans le passé. En 1620, un homme appelé Shymaan a guidé une révolution, qui a formé le règne de Kuba, mais il a géré différemment les deux villages en favorisant le développement de Bushong au détriment de Lele. Cela a laissé des répercussions énormes, visibles même aujourd’hui. Cette horrible situation est un des examples les plus frappants du sous-développement africain, mais ce n’est pas un cas unique en Afrique, on peut penser par example au cas de Botswana qui est en train de grandire rapidament, alors que ses voisins subissent des misères et des violences énormes.
En conclusion, le sous-développement de l’Afrique a de nombreuses causes mais il reste un problème fondamental de notre société dont nous n’en parlons pas assez et pour lequel nous ne cherchons pas de solutions concrètes. Selon deux économistes très célébres, Acemoglu et Robinson, la seule voie possible serait une révolution profonde comme celle qu’a connue la France en 1789 pour changer et lancer la croissance à long terme de ces pays.
Tiré par “Why Africa is poor?” écrit par Acemoglu et Robinson
Liceo Giovanni Pascoli di Firenze, Stati uniti, Congo, Botswana, Francese, rabbia, speranza