Qu’est-ce que la malnutrition? Dans ledictionnaire, on trouve la définition suivante: “Nutrition inadéquate résultantd’une sous-alimentation, d’une suralimentation, d’une alimentation maléquilibrée ou d’une assimilation incomplète ou imparfaite”.(http://www.cnrtl.fr)

Combien de fois avez-vous entendu dire parvos parents l’exclamation: “Mange! Il y a des enfants en Afrique qui n’ont rienà manger! Honte à toi!”
Cependant on sous-estime la gravité du phénomènede la malnutrition qui cause la mort de million de personnes, enparticulier des enfants. En effet, même si on ne parle pas très souventde ce sujet, cela ne signifie pas qu’il n’existe pas. D’autre part quand on en entendparler, c’est de manière générale et vague que le problème perdtotalement de valeur.

D’abord il faut faire une distinctionentre malnutrition et dénutrition: si la malnutrition est unealimentation mal équilibrée, la dénutrition est, par contre, une alimentationinsuffisante, il y a donc une corrélation entre les deux. En effet lamalnutrition peut porter à des cas de dénutrition.
l’Organisation Mondial de la Santé (OMS) adéclaré que la malnutrition est une des principales menaces dans le monde.

Ce phénomène attaque principalement lesenfants de 6 mois à 2 ans, après le sevrage, les femmes en grossesse, lespersonnes âgées ou les malades chroniques. Les causes de la malnutrition sontnombreuses: le manque d’alimentation, catastrophes naturelles, conditionsenvironnementales, conflits…
Nous pouvons repérer deux types demalnutrition aiguë:
-Marasma : il s’agitd’un dépérissement des tissus et des muscles et les enfants touchés par cettemaladie deviennent émaciés.
-Kwashiorkor : les enfantsprésentent l’abdomen gonflé puisqu’ils ont été sevrés trop tôt à cause desfrères plus petits qui ont besoin d’être nourris.
Vu que la malnutrition n’épargne pas aucunpays, les zones touchées par cette maladie sont éparpillées dans le mondeentier, mais en particulier en Afrique, en Asie Orientale et en Amérique duSud. Ce phénomène, par rapport à 2000, est en train de diminuer: en effet onest passé de 99 millions à 51 millions d’enfants en sous-poids. ( http://www.unicef.fr )

Au contraire, le numéro d’enfants en surpoidsaugmente de plus en plus. Depuis 2000 on est passé de 32 millions à 42 millionsen 2013 ( http://www.unicef.fr ). Celamontre un fort déséquilibre social, puisque dans la partie occidentale du mondela malnutrition est caractérisée par l’abondance des aliments primaires et dubien-être économique.
Heureusement il y a des organisations  comme Médecins Sans Frontières (MSF) qui ontsauvé 224 milles d’enfants en 2017, grâce aux volontaires qui utilisentdes aliments très riches des protéines comme les cacahuètes et du lait enpoudre.

Face à cette situation complexe qui a desmultiples causes, une question se vient de manière spontanée: qu’est-ce qu’onpeut donc faire de manière collective afin de combattre ce phénomène? Toutd’abord il faut prendre conscience des problèmes collectifs au lieu de seconcentrer seulement sur les individuels.
À partir de cela il faut s’engager activementdans le changement du système économique, à travers, par exemple: uneproduction alimentaire durable, l’amélioration des infrastructures quitransportent les aliments du champ à l’assiette, afin de réduire le gaspillagealimentaire et le mauvais assainissement qui est responsable de 50% des cas desous-alimentation. ( http://www.lemonde.fr )
Il serait aussi crucial d’améliorer lessystèmes de santé et réduire les risques de conflits ou de catastrophes. Face àces mesures, on pense que seulement les grands États peuvent éliminer la faimdans le monde. En effet il y a des pays qui se sont déjà engagés comme leSénégal qui vient d’élaborer un plan quinquennal (2018-2022) qui faitintervenir douze ministères. Abdoulaye Ka, coordinateur national de la cellulede lutte contre la malnutrition, a comme objectif celui de promouvoirl’agriculture familiale pour produire des aliments à haute valeur nutritive.

Ce qui est à labase du changement c’est l’argent, mais aujourd’hui de nombreux paysindustrialisés n’investissent plus comme dans les années précédentes. Heureusementil y a quelques exceptions: l’Occident a contribué avec 13.9 million d’eurosafin d’améliorer la sécurité alimentaire et nutritionnelle au Yémen. En effetce pays est confronté à la plus importante crise humanitaire au monde. Ils’agira de distribuer des céréales et des semences potagères, de réparer lessystèmes d’irrigation. Ces interventions vont stimuler les économies locales.Le projet, va se dérouler en 2 ans et va aider 200.000 yéménites. Au Yémen uneétude récente a montré que près d’un tiers des familles souffraient de carencesalimentaires. Plus de 3 millions de femmes enceintes et d’enfants de moins de 5ans sont mal-nourris. ( http://www.fao.org )
On ne peut quand même pas resterindifférents devant la mort de million de personnes. De quelle manièrepouvons-nous alors comme citoyens aider ces personnes à changer leursconditions de vie?
Premièrement, on peut s’engager dans desinitiatives particulières qui sensibilisent à ce thème, ou de façon plussimple, donner plus d’attention à la consommation de l’eau et au gaspillage,financer les agences, envoyer produits utiles aux pays pauvres et, pourquoi pas, adopter à distance même des enfants.

En conclusion,cette thématique doit sensibiliser les gens afin d’arriver à un changementradical, puisque la situation est déjà  insoutenable. Nous, élèves du lycée GiovanniPascoli à Florence, nous nous sommes rendues compte que ce problème est presqueoublié, mais grâce aux informations trouvées sur internet pendant notrerecherche, on a été sensibilisées et on cherchera à donner notre contributionet à faire plus attention aux événements dans le monde.

Rédigé par Sanaa Boumasdour, Vittoria Tarchiani et Ana Maria Nicolae, 5C/L, Liceo Statale G. Pascoli, Florence
Sources:

  • cnrtl.fr
  • unicef.fr
  • lemonde.fr
  • fao.org

Image: http://www.instagram.com/medicisenzafrontiere/